Chapitre XIV du livre « La Philosophie de la Liberté »
Rudolf Steiner – GA004
Traduit depuis l'allemand par Geneviève Bideau
(Aux Éditions Novalis - Édition de 1993)
La Philosophie de la Liberté est traduite en français en de multiples éditions, dont notamment :
- Éditions anthroposophiques romandes et Fishbascher, traduction de Georges Ducommun.
- Éditions Novalis, traduction de Geneviève Bideau, Édition dite du Centenaire, Montesson, 1993, (ISBN 2-91011204-7)
- Éditions Branche Paul de Tarse, traduction de Frédéric C. Kozlik.(1986) édition comparée de(1894/1918) et introduction.
- Éditions PUF/Éditions Alice Sauerwein, traduction de Germaine Claretie (1923)
- Éditions TheBookEdition.com, (en autoédition), traduction de Thomas Letouzé (2022).
Titre du chapitre 14 : INDIVIDUALITÉ ET ESPÈCE
NDLR : À notre connaissance, il n’existe pas d’ouvrage plus anti-raciste, plus « anti-machiste », plus anti-fasciste et « anti-bolchéviste » que… la Philosophie de la Liberté de Rudolf Steiner. Il surclasse, et de très loin, tout ce qui est écrit ou pensé dans ces domaines.
Il dépasse de même tout ce qui est écrit qui porte sur la conception en toute clarté, de la liberté de l’être humain. Cet ouvrage est le point de départ d’une science nouvelle (au sens fort du terme science) : la science de la liberté (aussi paradoxal que ce terme puisse paraître au premier abord). En voici un nouvel extrait.
[Caractères gras ou soulignés : SL]
À l'opinion que l'être humain peut devenir de par sa nature même une individualité pleinement autonome et libre s'oppose en apparence le fait qu'il se présente comme un membre au sein d'une totalité naturelle (race, ethnie, peuple, famille, sexe masculin ou féminin) et qu'il œuvre au sein d'une totalité (État, Église, etc.). Il porte les particularités de caractère communes à tous les membres de la communauté dont il fait partie et donne à son agir un contenu qui est déterminé par la place qu'il occupe à l'intérieur d'une pluralité.
L'individualité est-elle alors dans ce cas tout simplement possible ? Peut-on considérer l'être humain lui-même comme une totalité en soi, s'il est issu d'une totalité et s'insère dans une totalité ?
Le membre d'une totalité est déterminé par la totalité en ce qui concerne ses qualités et ses fonctions. Un peuple est une totalité et tous les êtres humains qui en font partie portent en eux les particularités qui sont conditionnées par l'essence de l'ethnie. La façon dont l'individu est constitué et dont il déploie son activité est conditionnée par le caractère de l'ethnie. De ce fait, la constitution et la façon d'agir de l'individu prennent quelque chose qui relève de l'espèce. Quand nous demandons la raison pour laquelle ceci ou cela se présente chez tel être humain sous tel ou tel trait, nous sommes renvoyés au-delà de l'individu à l'espèce. Celle-ci nous explique pourquoi quelque chose apparaît en lui sous la forme où nous l'observons.
Mais l'être humain s'affranchit de cet élément qui relève de l'espèce. Car ce qui relève de l'espèce humaine, lorsque l'être humain en fait l'expérience de la façon juste, n'est rien qui limite sa liberté et ne doit pas non plus l'être par des dispositions artificielles. L'être humain développe en lui-même des qualités et des fonctions dont nous ne pouvons chercher qu'en lui-même la raison déterminante. Ce qui relève de l'espèce ne lui sert alors que de moyen pour exprimer l'entité particulière qui réside en lui-même. Il utilise les particularités dont la nature l'a doué comme fondement et leur donne la forme qui correspond à son être propre. C'est donc en vain que nous cherchons dans les lois de l'espèce la raison de la manifestation de cet être. Nous avons affaire à un individu qui ne peut être expliqué que par lui-même. Quand un être humain a réussi à progresser jusqu'à ce détachement de ce qui relève de l'espèce et que nous voulons même en ce cas persister à expliquer tout ce qui est en lui à partir du caractère de l'espèce, c'est que nous n'avons point d'organe pour ce qui est individuel.
Il est impossible de comprendre entièrement un être humain lorsqu'on prend pour base du jugement que l'on porte sur lui un concept d'espèce. C'est lorsqu'il s'agit du sexe de l'être humain que l'on s'entête le plus à juger d'après l'espèce. L'être masculin voit dans l'être féminin, l'être féminin dans l'être masculin presque toujours trop du caractère général de l'autre sexe et trop peu de ce qui est individuel. Dans la vie pratique, cela nuit moins aux hommes qu'aux femmes. Ce qui rend la situation sociale de la femme la plupart du temps si indigne, c'est qu'en bien des points où cela ne devrait pas être, elle est déterminée non par les particularités individuelles de telle femme dont il s'agit, mais par les représentations générales que l'on se fait de la tâche naturelle et des besoins de l'être féminin. L'activité de l'être masculin dans la vie dépend de ses capacités et de ses goûts individuels, celle de l'être féminin est censée être exclusivement conditionnée par le fait qu'elle est précisément un être féminin. L'être féminin est censé être l'esclave de ce qui relève de l'espèce, de l'universel féminin. Tant qu'est mené par des êtres masculins le débat sur la question de savoir si la femme « de par sa constitution naturelle » est apte à telle ou telle profession, ce que l'on appelle la question féminine en restera au stade le plus primaire. Qu'on laisse donc à la femme le soin de juger ce que la femme peut vouloir de par sa nature. S'il est vrai que les femmes ne sont aptes qu'à la tâche qui leur incombe actuellement, elles n'ont par elles-mêmes que bien peu de chances d'accéder à aucune autre. Mais il faut que ce soit elles qui puissent décider elles-mêmes de ce qui est conforme à leur nature. A celui qui redoute un ébranlement de notre réalité sociale par le fait que les femmes ne soient pas prises en tant qu'êtres appartenant à une espèce, mais en tant qu'individus, il faut répondre qu'une réalité sociale où la moitié de l'humanité a une existence indigne d'un être humain a, précisément, fortement besoin d'être améliorée[1].
Celui qui juge les êtres humains d'après des caractères génériques arrive justement à la limite précise au-delà de laquelle ils se mettent à être des êtres dont l'activité repose sur la libre auto-détermination. Ce qui se trouve en-dessous de cette limite peut naturellement être l'objet de l'observation scientifique. Les particularités de race, d'ethnie, de peuple et de sexe sont le contenu de sciences particulières. Seuls des êtres humains qui ne voudraient vivre que comme des exemplaires de l'espèce pourraient coïncider avec une image générale qui naît par une étude scientifique de ce genre. Mais aucune de ces sciences ne peut pénétrer jusqu'au contenu particulier de l'individu pris en lui-même. Là où commence le domaine de la liberté (du penser et de l'agir), on cesse de pouvoir déterminer l'individu d'après les lois de l'espèce. Personne ne peut fixer une fois pour toutes et laisser sous forme achevée à l'humanité le contenu conceptuel que l'être humain doit mettre par le penser en rapport avec la perception afin de s'emparer de la réalité complète (cf. pp 90 qq.). L'individu doit acquérir ses concepts par sa propre intuition[i]. La façon dont l'individu doit penser ne peut pas être déduite d'un quelconque concept d'espèce. C'est uniquement l'individu, et lui seul, qui est déterminant sur ce point. On peut tout aussi peu déterminer à partir de caractères généraux de l'être humain quels buts concrets l'individu doit proposer à son vouloir. Celui qui veut comprendre l'individu pris en lui-même doit pénétrer jusqu'à son entité particulière et non en rester à des caractéristiques typiques. En ce sens, chaque être humain pris en lui-même est un problème. Et toute science qui ne s'occupe que d'idées abstraites et de concepts génériques n'est qu'une préparation à la connaissance, à laquelle nous avons part lorsqu'une individualité humaine nous communique sa façon de voir le monde, et à cette autre connaissance que nous tirons du contenu de son vouloir. Là où nous avons l'impression que nous avons ici affaire à cette partie d'un être humain qui est affranchie d'une forme de pensée typique et d'un vouloir propre à l'espèce, il nous faut cesser de recourir à l'aide de quelconques concepts tirés de notre esprit si nous voulons comprendre son être. Le connaître consiste en l'union du concept à la perception par le penser. Pour tous les autres objets, l'observateur doit acquérir ses concepts par son intuition ; pour comprendre une individualité libre, il s'agit seulement de faire passer dans notre esprit, dans toute leur pureté (sans les mêler à notre propre contenu conceptuel), les concepts de cette individualité par lesquels elle se détermine effectivement elle-même. Les êtres humains qui mêlent immédiatement leurs propres concepts à tout jugement qu'ils se forment sur autrui ne peuvent jamais parvenir à la compréhension d'une individualité. De même que l'individualité libre s'affranchit des particularités de l'espèce, de même le connaître doit s'affranchir de la manière dont est compris ce qui relève de l'espèce.
C'est dans la seule mesure où l'être humain s'est affranchi, de la façon qui a été caractérisée, de ce qui relève de l'espèce qu'il entre en ligne de compte en tant qu'esprit libre à l'intérieur d'une communauté humaine. Aucun être humain n'est totalement espèce, aucun totalement individualité. Mais tout homme détache progressivement un domaine plus ou moins grand ou plus ou moins restreint de son être, aussi bien de la vie animale - l'élément propre à l'espèce - que des commandements des autorités humaines auxquels il est assujetti.
Mais pour la partie pour laquelle l'être humain ne peut pas acquérir une liberté de ce genre, il forme un membre au sein de l'organisme que constituent la nature et l'esprit. Sous ce rapport, il vit comme il le voit faire aux autres ou comme ceux-ci le lui ordonnent. N'a de valeur éthique dans un sens véritable que la partie de son agir qui naît de ses intuitions. Et ce qu'il possède comme instincts moraux, parce qu'il en a hérité sous la forme d'instincts sociaux, devient quelque chose d'éthique par le fait qu'il l'intègre à ses intuitions. Toute forme d'activité morale de l'humanité naît d'intuitions éthiques individuelles et de leur intégration dans des communautés humaines. On peut dire aussi ceci : la vie morale de l'humanité est la somme totale des productions de l'imagination créatrice morale des individus humains libres. Tel est le résultat du monisme.
Rudolf Steiner
[Caractères gras ou soulignés : SL]
Notes
[1] Dès la parution de ce livre (1894), on* m'a fait à propos des développements précédents l'objection qu'à l'intérieur de ce qui relève de l'espèce, l'être féminin peut dès à présent s'exprimer aussi individuellement qu'il le veut, avec beaucoup plus de liberté que l'être masculin qui est désindividualisé par l'école d'abord, puis par la guerre et la profession. Je sais qu'on me fera aujourd'hui cette objection avec encore un peu plus d'insistance peut-être. Il me faut pourtant laisser subsister ici ces phrases et j'ose espérer qu'il y aura aussi des lecteurs qui comprennent à quel point ce genre d'objection est en contradiction avec le concept de liberté tel qu'il est développé dans cet écrit, et qui apprécient mes développements précédents selon un autre critère que celui de la désindividualisation de l'être masculin par l'école et par la profession.
* Il s'agit du philosophe Edouard von Hartmann, (1842-1906). Déjà, Rudolf Steiner avait inscrit en liminaire de sa dissertation Vérité et science. Prélude à une « philosophie de la liberté » publiée en 1892 : « Dédié par l’auteur, avec une chaleureuse admiration au Docteur Édouard von Hartmann ». Quand paru deux ans plus tard de cette Philosophie de liberté, Hartmann s’y trouva être de loin l'auteur le souvent cité. Aussitôt après sa parution, Steiner Envoya son ouvrage à Hartmann, qui l’étudia avec un « vif intérêt », et renvoya l'exemplaire à Steiner, pourvu de nombreux commentaires, notes marginales et passages biffés, ainsi que la prière de bien vouloir le lui retourner.
NDLR
[i] Attention : le mot « intuition » est utilisé ici dans un tout autre sens que le sens commun. Dit de manière très simplifiée, il s’agit de la faculté de saisir en toute clarté les concepts purs (pour le connaître ou pour le vouloir, c’est-à-dire en tant que motifs d’une action libre). Une étude attentive de la « Philosophie de la Liberté » ainsi que la pratique des observations et du penser que cet ouvrage invite à exercer, est nécessaire pour clairement cerner ce à quoi renvoie le mot « intuition » dans le présent article.
Note de la rédaction
Un extrait isolé issu d'une conférence, d'un article ou d'un livre de Rudolf Steiner ne peut que donner un aperçu très incomplet des apports de la science de l'esprit d'orientation anthroposophique sur une question donnée.
De nombreux liens et points de vue requièrent encore des éclairages, soit par l'étude de toute la conférence, voire par celle de tout un cycle de conférence (ou livre) et souvent même par l'étude de plusieurs ouvrages pour se faire une image suffisamment complète !
En outre, il est important pour des débutants de commencer par le début, notamment par les ouvrages de base, pour éviter les risques de confusion dans les représentations.
Le présent extrait n'est dès lors communiqué qu'à titre indicatif et constitue une invitation à approfondir le sujet.
Le titre de cet extrait a été ajouté par la rédaction du site www.soi-esprit.infoÀ NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens !
Merci de prendre connaissance d'une IMPORTANTE mise au point ici.
Tous les articles de la catégorie Pensées anthroposophiques
- L'école Waldorf ne peut pas être instituée dans le sens d'un idéal. Elle doit faire les compromis les plus divers NOUVEAU
- L'école Waldorf ne tient absolument pas à enseigner l'anthroposophie aux enfants NOUVEAU
- Que passe-t-il quand l'enfant passe l’âge de deux ans et demi environ... jusqu'à cinq ans environ ? NOUVEAU
- Être auprès du petit enfant tel qu'il puisse imiter la chose concernée ? NOUVEAU
- Pourquoi l'école Waldorf se présente-t-elle comme une école libre ? NOUVEAU
- Vrais et faux alchimistes au Moyen Âge
- Dessiner, classer, schématiser l’anthroposophie, ou au contraire rendre la pensée mobile ?
- Le sport, serait-il ACTUELLEMENT une sorte «d’ersatz» ? Si oui, un ersatz de quoi et pourquoi ?
- La question cardinale de la vie économique
- Dans le déchiffrage de la chronique de l'Akasha, une plus grande objectivité et assurance est possible que dans celui de l'histoire extérieure. Pourquoi ?
- On ne remarque souvent pas de nos jours que l'on n'a pas d'autres idées que celles par lesquelles on ne peut accéder qu'à des réalités matérielles
- Une différence fondamentale entre la psychologie d’aujourd’hui et la véritable connaissance de la vie de l’âme
- Les sages grecs avant Platon à la lumière de la sagesse des Mystères
- Les mystères et leur sagesse
- POINTS DE VUE – [On procède strictement selon l'esprit scientifique quand on étudie l'évolution spirituelle de l'homme avec la même disponibilité intérieure que le scientifique applique à l'observation du monde sensible]
- Une fête de Noël qui n'a plus de sens par méconnaissance de l’Être du Christ...
- Noël peut aussi rappeler la naissance du christianisme lui-même dans l'évolution terrestre
- Ce qui dans l'être humain est éternel dépasse les nations. Quelle est une des causes profondes (ésotérique) de la haine à l’égard d’une autre nation?
- Comment faire des gens de dociles instruments, en introduisant des symboles dans le subconscient ?
- L’établissement de rapports mutuels entre les vivants et les morts
- La mission de la vie terrestre comme point de passage vers l’au-delà
- Les représentants obéissants des sociétés secrètes prétendent que le peuple n'a pas la maturité suffisante pour accéder aux savoirs supra-sensoriels
- Ne peut comprendre l'école Waldorf que celui qui a adopté dans son cœur la science de l'esprit d'orientation anthroposophique
- Le courage de défendre le vrai christianisme et non celui de façade
- La perte de toute vénération face aux énigmes de la vie. Pour quelle raison ?
- Celui qui ne se pose pas la question du sens de la vie refuse l'esprit
- En règle générale, pour parler de l’immortalité, on fait appel au plus subtil des égoïsmes en l'être humain, celui de désirer la vie après la mort
- Idéalisme contre antisémitisme
- L’antisémitisme, une insulte à toutes les conquêtes culturelles de l'époque moderne (Ahasver)
- Un antisémitisme honteux
- Actions de Lucifer et d’Ahriman dans l’être humain. Un concept qui masque l’action d’Ahriman: le «hasard»
- Que se passe-t-il en chaque individu humain lorsqu'il passe par un processus d'initiation et que se passe-t-il pour la terre lors du Mystère du Golgotha ?
- Que requiert la compréhension du Mystère du Golgotha, à l’époque ACTUELLE ?
- L'humanité occidentale actuelle, à la traîne de l'Amérique, sombrera dans la barbarie si elle ne comprend plus le mystère du Golgotha
- On ne peut pas imaginer plus grande tyrannie que celle qui veut refuser l'étude d'un domaine qu'elle n'a elle-même jamais étudié et se refuse à le faire
- Au fond la simple croyance à la réincarnation et au karma ne conduit pas à grand-chose
- Comment l'âme peut-elle surmonter sa détresse présente ?
- Le caractère entièrement public de l’anthroposophie et la nécessaire différenciation entre dilettantes et experts
- Se présenter dans le monde sous le signe de la pleine vérité
- Les deux questions fondamentales à la base de la Philosophie de la Liberté
- Poser clairement le problème de la Liberté : réalité ou illusion ?
- Le penser repose... sur lui-même !
- La théorie de la relativité conduit à faire les premiers pas dans la science de l'esprit... si elle est pensée de manière conséquente
- Un point de vue sur l'évolution spirituelle de l'humanité au cours de la succession des civilisations
- Pourquoi il y a-t-il alternance entre incarnations féminines et incarnations masculines ?
- Spiritualités «d’en bas» versus «d’en haut»: catacombes versus Rome impériale – anthroposophie versus cultures scientifiques et spirituelles extérieures
- « La pensée du cœur » - Clarifications fondamentales
- Le matérialisme a son bien-fondé
- L’humanité est aujourd’hui seulement assez mûre pour comprendre le contenu spirituel de la loi de Karma et de réincarnation
- Le but et la nécessité de la vie alternée entre veille et sommeil, sans laquelle la vie sur la terre ne serait pas possible. Le lien avec le dépérissement du corps.
- Le mensonge, considéré spirituellement est un meurtre. Il est aussi un suicide.
- La «technique» du Karma
- La loi du karma: une loi universelle
- Pourquoi fixer la fête de Noël en hiver… et pas en été ? L’initiation consciente et l’initiation naturelle (notamment pendant les treize nuits de l’hiver)
- La fête de Noël et les trois principes : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit
- Trouver l'harmonie entre l'amour entre les humains en général, d'une part, et l'amour de son peuple, d'autre part
- La part de responsabilité anglo-saxone dans la catastrophe de la guerre
- Quelques particularités fondamentales de l’évolution humaine au cours des périodes de civilisation : leur lien avec la maîtrise du corps physique et avec la conscience clairvoyante
- Celui qui perçoit le monde spirituel peut-il avoir une connaissance immédiate de tout (Omniscience) ?
- Pourquoi les communautés humaines ont-elles accordé de l'importance aux fêtes des morts de toute nature ?
- Pourquoi les livres anthroposophiques sont-ils écrits de façon si incompréhensible ?
- Mourir avant ou après l’âge de 35 ans. Quelques particularités des humains morts pendant leur jeunesse
- Le moment de la mort a une importance extraordinaire
- La vie du sommeil serait beaucoup plus active que la vie… de veille ! De quoi s'agit-il?
- Entre la mort et une nouvelle naissance il nous faut acquérir la faculté d’être un être humain dans la vie physique
- Les dangers de l’initiation occulte jésuite et son opposition la plus radicale avec le chemin de connaissance Rose-Croix
- Extraire l'enfant le plus vite possible de l'enfance : un faux principe d’éducation
- Quelques exemples d’impulsions lucifériennes et ahrimaniennes imprégnant la vie sociale
- Confrontations et discordes, comme conséquences de pensées abstraites de la réalité. Un exemple parlant.
- C’est pour acquérir des pensées que nous devons entrer dans la vie terrestre
- Un mensonge, même soutenu dans une bonne intention, agit comme un mensonge
- Si l’on avait une éducation du cœur et pas seulement de la tête, ce serait une source de jouvence
- Jamais il n’y eut, au cours du développement de l’humanité, des concepts et des représentations plus spirituels que ceux que notre science naturelle amène à la surface
- La grande maladie de notre temps, c’est la déclamation d’idées abstraites dénuées de valeur pour la vie réelle
- Charlatanerie et manipulations au sein d'un mouvement dit «spirituel»
- La mort des enfants, des jeunes et des adultes
- Réveil et endormissement sont les deux moments les plus importants pour la relation avec nos défunts
- Du matin au soir nous sommes à moitié endormis. La part endormie partage les mêmes réalités que nos défunts.
- L’être humain se développe au-dessus de la vie de l’État
- L’extorsion de l’initiation par les Césars romains et ses conséquences, à l’antipode du monde grec
- Une intention fondamentale dans toute la littérature anthroposophique: Éveiller l’autonomie des lecteurs
- Une histoire amusante qui montre le côté risible du matérialiste arrogant
- Développer une sensibilité pour la boule de neige qui provoquera une avalanche, alors que la volonté existe de tuer l’anthroposophie
- On cherche à détruire la science de l’esprit. Quelques exemples de cas concrets.
- Que signifie «se libérer de soi-même» pour développer des facultés de connaissance occultes? Quel chemin emprunter pour y parvenir?
- L’étude des réalités des mondes supérieurs, une auto-éducation qui transforme peu à peu l’âme
- Max Heindel, plagiaire notoire de Rudolf Steiner
- Quelle est l’importance du penser, du sentir et du vouloir après avoir franchi la porte de la mort ?
- Après la mort, tout ce dont l’être humain n’a pas le moindre soupçon pendant sa vie se dresse puissamment devant lui
- La relation avec les autres êtres humains après la mort, lors de la traversée du kamaloca. Désirs et convoitises camouflés ont une action d’autant plus intense après la mort
- Ce n’est pas le contenu des mots qui compte mais l’essence de la chose
- Deux expériences essentielles rencontrées très tôt au cours de la vie entre la mort et une nouvelle naissance (ainsi que par l’étudiant en occultisme)
- Penser – Sentir – Vouloir : une courte caractérisation
- Organiser le travail scolaire sur base d’une connaissance intime de l’être humain: exemples
- Ce que nous apprend la science : nous avons évolué en nous débarrassant des formes animales
- Pourquoi les êtres humains ne peuvent-ils plus être intérieurement unis au cours de l’année ?
- L'importance capitale des premiers pas dans la vie pour ce qui est déterminé par le destin
- Après la mort: une conscience incommensurable à atténuer pour pouvoir s’orienter
- Le cerveau en tant qu’appareil réflecteur - L’être humain construit selon les pensées du cosmos
- Une mémoire universelle incarnée : voilà ce qu’est l’être humain
- Tous les matins brille le cirage de la chaussure cosmique, ou la prétention d’avoir un jugement sur la totalité du monde à partir des seules lois de la physique, de la chimie, de la biologie
- Le tarissement des forces spirituelles et la nécessité que de telles forces soient générées par les êtres humains eux-mêmes
- Opposer une vie intérieure puissante aux impressions extérieures: un remède permettant de faire face à l’évolution culturelle?
- Se défendre contre tout ce que la technique a apporté dans la vie moderne? Ce serait commettre la plus grave erreur...
- L’amour que l’on croit porter à quelqu'un, le plus souvent pur égoïsme?
- Comment pouvons-nous contrebalancer consciemment les instincts antisociaux, qui se développent naturellement, par des instincts sociaux ?
- De la confiance que l'on peut avoir dans le penser
- Le processus que nous connaissons plus immédiatement et plus intimement que tout autre processus du monde: notre penser
- Pourquoi la majeure partie de la population reste-t-elle indifférente devant l’accroissement incessant du pouvoir médical ?
- Comment faudrait-il concevoir l’enseignement de l’anthroposophie pour les débutants ?
- Origines occultes du matérialisme de notre époque
- La patience, au sens occulte, est nécessaire pour comprendre la science de l'esprit
- Une différence essentielle entre le Grec et le Romain
- Au sujet de la nature des vérités anthroposophiques
- De la nature abstraite des concepts
- Action matérialisante du cinéma