Extrait de la neuvième conférence du cycle «Manifestations du karma»
Hambourg, 26 mai 1910
Rudolf Steiner – GA120
5e édition en langue française
Éditions du Centre Triades - 1980
Traduction : Anonyme
NDLR: Les titres intercalaires ci-dessous sont des ajouts des éditeurs de la conférence, présents dans l’édition de 1980. Nous les avons conservés ici. Cet extrait de conférence ainsi même que la totalité de ce cycle de conférence, peuvent être écoutées sous forme de podcast sur Soi-esprit.info ICI, ou sur Youtube, ICI.
(…)
Karma de femme et Karma d'homme
Nous comprendrons mieux la logique avec laquelle le karma travaille dans le monde, en considérant son action dans certains domaines où il n'a pas encore un arrière-fond moral, où il se manifeste dans l'univers sans toucher aux impulsions qui conduisent à des actes moraux ou immoraux. Nous allons exposer cette action karmique neutre de façon à éclairer des questions plus spéciales que nous aurons à traiter demain. Ici, la question morale ne joue aucun rôle ; des faits neutres apparaissent dans leur enchaînement karmique.
La nature féminine
Supposons une incarnation féminine. Il est indéniable que la femme, du fait même de son sexe, passe nécessairement par d'autres expériences que l'homme ; et celles-ci ne dépendent pas seulement de phénomènes intérieurs, mais en grande partie d'événements extérieurs, de situations dans lesquelles la femme se trouve placée simplement parce qu'elle est femme. Les conditions dans lesquelles elle vit réagissent à leur tour sur son état d'âme tout entier. La femme est donc poussée à exécuter certains actes qui sont entièrement liés à sa condition féminine.
L'équilibre entre l'homme et la femme n'existe que dans les sphères de la coopération spirituelle. Mais plus nous pénétrons dans les soubassements de l'âme et dans les aspects extérieurs physiques, plus la différence s'accentue entre l'homme et la femme. Par certaines caractéristiques de son âme la femme diffère de l'homme ; elle est plus portée à une activité intérieure qui déclenche des impulsions émotionnelles et elle a plus facilement que l'homme des expériences psychiques. En revanche, l'intellectualisme[i] et le matérialisme, qui ont une grande influence sur la vie de l'âme, sont plus familiers à l'homme. Vie psychique et émotionnelle chez la femme, dispositions matérialistes et intellectuelles chez l'homme : tels sont les caractères des deux natures. De là vient aussi que la femme doit à son sexe certaines nuances intimes de sa vie intérieure.
Nous avons vu que les propriétés de la vie de l'âme élaborée entre la mort et notre nouvelle naissance prédisposent l'organisation corporelle[ii]. Mais dès la vie terrestre, ce qui pénètre par l'émotion dans l'âme tend aussi à impressionner beaucoup plus intensément l'organisme. La femme, en particulier, du fait qu'elle reçoit les impressions plus psychiquement, recueille aussi dans des couches plus profondes de son âme les expériences de la vie. L'homme peut[iii] faire des expériences plus riches au point de vue scientifique, mais, de par sa nature, elles ne descendent pas aussi profondément dans son âme que c'est le cas chez la femme. Pour celle-ci, le monde environnant s'imprime tout entier dans son âme. Les événements de la vie acquièrent ainsi une grande tendance à agir plus fortement sur l'organisme à venir. Une vie de femme développe donc une tendance à modifier profondément le prochain organisme ; d'après les expériences d'une incarnation passée se forme l'organisme de l'incarnation suivante.
Une vie de femme entraine karmiquement une incarnation masculine
Or, travailler profondément sur et dans un organisme, cela signifie produire un organisme masculin.
Un organisme masculin apparaît lorsque les forces de l'âme veulent s'imprimer plus fortement, veulent se creuser plus profondément dans la matière. Les expériences féminines d'une vie ont pour effet dans la suivante la production d'un organisme masculin. C'est pourquoi on dit en occultisme : <<L'homme est le karma de la femme». En effet, l'organisme masculin d'une incarnation est le fruit des expériences d'une incarnation féminine précédente. Qu'en est-il maintenant des expériences de l'homme?
La nature masculine
Dans l'organisme masculin, l'être intérieur s'est plus profondément enraciné dans la matière ; il s'en est plus fortement saisi que chez la femme. La femme conserve une plus grande partie de spiritualité non incorporée ; elle ne s'installe pas aussi profondément dans la matérialité ; sa corporéité reste plus souple. La femme ne se sépare pas autant de l'esprit. Ce qui caractérise la nature féminine, c'est précisément qu'elle conserve plus de spiritualité libre et tend moins par conséquent à descendre dans la matière ; elle conserve surtout un cerveau plus malléable. C'est pourquoi il n'est pas étonnant que les femmes aient un penchant spécial vers ce qui est nouveau, en particulier dans le domaine spirituel, parce qu'elles ont gardé leur cerveau plus libre, et la résistance est moins grande. Ce n'est pas l'effet du hasard, mais d'une loi profonde, si un mouvement qui, par sa nature, touche au spirituel, comprend un plus grand nombre de femmes que d'hommes. Qui est homme sait quel instrument difficile à manier est souvent le cerveau masculin. Par sa raideur, il oppose des obstacles terribles quand on veut l'employer à des raisonnements plus souples ; il résiste, il faut l'éduquer par toutes sortes de moyens avant qu'il perde sa rigidité. Tout homme peut en faire personnellement l'expérience.
La nature masculine est donc plus condensée, plus ramassée ; elle a été plus comprimée, rendue plus raide, plus dure, elle est devenue plus matérielle. Or un cerveau rigide est un instrument d'intellectualité plus que de psychisme. Car l'intellectualité est en affinité avec le plan physique. Ce que l'on doit appeler l'intellectualité masculine tient au cerveau plus rigide, plus durci de l'homme. On pourrait parler d'un certain degré de «congélation du cerveau» ; Il faut qu'il dégèle avant de pouvoir se livrer à des raisonnements plus subtils. Par là, l'homme est porté à accueillir moins d'impressions, à faire moins d'expériences se rattachant aux profondeurs de la vie de l'âme. Celles qu'il a ne descendent pas profondément. Nous en avons une preuve dans la science extérieure si superficielle, qui saisit si peu le côté intérieur de l'âme. Nous voyons combien est vaste, il est vrai, le champ de sa pensée, mais combien elle reste superficielle quand il s'agit de relier les faits entre eux. Un exemple nous montrera la superficialité qui règne de nos jours.
Mentalité scientifique superficielle
Supposez qu'un étudiant suive les cours d'un professeur de sciences naturelles qui soit un enragé darwiniste. Voici à peu près comment ce représentant de la théorie de la sélection caractérisera certains faits : D'où vient, dira-t-il, que le coq, par exemple, a de si belles couleurs bleutées dans ses plumes? Il faut l'attribuer à l'influence de la sélection sexuelle, car le coq attire les poules par ses couleurs ; les poules choisissent parmi eux les coqs dont les plumes sont à reflets bleus. Par suite, tandis qu'une espèce se développe spécialement, les autres diminuent. C'est là un progrès, c'est ainsi qu'agit la «sélection sexuelle» de la race. - Et l'étudiant passe maintenant à un cours voisin. Supposons qu'on étudie la physiologie des sens. Il y entend ce qui suit : On a fait des expériences qui prouvent combien les couleurs du spectre agissent de façon différente sur des êtres divers. On peut démontrer que les poules, par exemple, ne perçoivent pas les couleurs du spectre qui vont du bleu au violet, qu'elles ne perçoivent que les couleurs qui vont du vert à l'orange, au rouge et à l'ultra-rouge.
Si l'étudiant a l'idée de rapprocher ces deux faits qu'on enseigne aujourd'hui, il va être poussé à prendre ces enseignements d'une façon superficielle. La théorie de la sélection est bâtie sur cette supposition que les poules voient des couleurs brillantes sur le coq et qu'elles s'en réjouissent, alors qu'en réalité ces plumes leur paraissent noires comme la nuit, puisqu'elles ne voient pas ces couleurs.
Ce n'est Jà qu'un exemple. Mais c'est un fait certain que celui qui veut faire des études vraiment scientifiques se trouve continuellement en présence de cas semblables. L'intellectualité ne pénètre pas profondément dans les faits de la vie. Elle est obligée de rester à la surface.
Quant à la mentalité matérialiste, elle ne peut absolument rien saisir de la vie de l'âme. La conséquence en est que l'être masculin, en quittant une incarnation où il vécut surtout dans son corps, emporte avec lui, entre la naissance et la mort, la tendance à descendre moins profondément dans l'organisme à son incarnation suivante. Il a moins de force pour le faire ; c'est pourquoi il en résulte un penchant à construire dans la vie suivante un corps de femme. A nouveau, il est juste de dire : «La femme est le karma de l'homme !»
Nous constatons par des faits qui n'ont rien à voir avec le domaine moral que ce que l'être s'est préparé durant une incarnation a effectivement une action organisatrice sur son corps dans l'incarnation suivante. Et ces influences interviennent profondément non seulement dans notre vie intérieure, mais aussi dans nos actes extérieurs. C'est pourquoi nous devons dire : l'activité extérieure d'un être dans une de ses vies sera déterminée par les expériences d'homme ou de femme qu'il a eues dans sa vie précédente ; les expériences féminines le prédisposent à se former un organisme masculin, et vice versa.
Dans des cas anormaux[iv], seulement, le même sexe se répète pendant plusieurs incarnations, mais tout au plus sept fois. La règle est que tout organisme masculin tend à devenir féminin et vice versa. Toute aversion est vaine dans ce domaine, car il ne s'agit pas de ce qu'on désire dans le monde physique, mais des tendances qu'on nourrit entre la mort et une nouvelle naissance, - et elles sont souvent déterminées par des raisons beaucoup plus sages que ne l'est par exemple la répugnance que l'on peut éprouver durant une incarnation masculine à l'idée de se réincarner comme femme dans la vie suivante. Vous avez là une loi importante qui vous montre comment une vie est déterminée par une vie antérieure, et comment aussi on peut déterminer les actes de la vie suivante.
Il s'agit maintenant de reconnaître un autre rapport karmique, dont nous aurons également besoin pour éclairer les questions essentielles qu'il nous reste à traiter. (…)
Notes de la rédaction
[i] NDLR : Il ne faut pas comprendre le mot «intellectualisme» dans cette conférence comme se référant à une plus grande «intelligence», ou quelque chose d’analogue. L’intellectualisme est entendu ici comme l’activité pensante tournée vers le monde physique extérieur, de même que celle qui ramène tout aux réalités matérielles du monde physique extérieur, y compris par exemple, lorsqu’elle spécule sur la vie psychique, qu’elle décrit comme constituée par des « mécanismes », ce que l’on trouve couramment dans la littérature universitaire traitant du psychisme, de l’activité cognitive de l’être humain, etc.
Remarquons aussi que dans cette phrase, Rudolf Steiner fait allusion au fait que l’intellectualisme et le matérialisme ont aujourd’hui une très grande influence sur la vie de l’âme, sous-entendu de toutes les âmes, aussi bien celles des hommes que celles de femmes ; toutefois en remarquant qu’en règle générale les hommes lui sont plus familiers encore.
[ii] Ceci a été exposé de manière approfondie dans les conférences précédentes de ce cycle de conférence. Celles-ci peuvent être écoutées sous forme de podcast sur Soi-esprit.info ICI, ou sur Youtube, ICI.
[iii] Cela n’exclut pas le fait que bien des femmes puissent faire des expériences scientifiques plus riches que bien des hommes. Ici le conférencier met en relief des tendances. Il existe bien sûr une multitude de cas et situations particuliers.
[iv] Il ne faut pas entendre ici par « cas anormaux » des cas qui seraient pathologiques. Il s’agit seulement de cas qui échappent à l’alternance habituelle d’incarnations féminines et masculines.
Rudolf Steiner
[Caractères gras, soulignés et italiques S.L.]
Note de la rédaction À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser allant dans quelques cas, jusqu'à des inversions de sens ! |
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