Rudolf Steiner
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Articles
- L’éducation de l’enfant au cours des sept premières années
- Pourquoi affirmer qu'il n'existe pas de nerfs moteurs, seulement des nerfs sensitifs ? Sur quoi se fonde cette affirmation ?
- L'organisation (plutôt extérieure) de l'école Waldorf et son cadre pratique
- Le rôle très important que joue le contact naturel entre l'enseignant et l'élève
- L'école Waldorf ne peut pas être instituée dans le sens d'un idéal. Elle doit faire les compromis les plus divers
- L'école Waldorf ne tient absolument pas à enseigner l'anthroposophie aux enfants
- Que passe-t-il quand l'enfant passe l’âge de deux ans et demi environ... jusqu'à cinq ans environ ?
- Être auprès du petit enfant tel qu'il puisse imiter la chose concernée ?
- Pourquoi l'école Waldorf se présente-t-elle comme une école libre ?
- Vrais et faux alchimistes au Moyen Âge
- Dessiner, classer, schématiser l’anthroposophie, ou au contraire rendre la pensée mobile ?
- Le sport, serait-il ACTUELLEMENT une sorte «d’ersatz» ? Si oui, un ersatz de quoi et pourquoi ?
- La question cardinale de la vie économique
- Dans le déchiffrage de la chronique de l'Akasha, une plus grande objectivité et assurance est possible que dans celui de l'histoire extérieure. Pourquoi ?
- On ne remarque souvent pas de nos jours que l'on n'a pas d'autres idées que celles par lesquelles on ne peut accéder qu'à des réalités matérielles
- Une différence fondamentale entre la psychologie d’aujourd’hui et la véritable connaissance de la vie de l’âme
- Les sages grecs avant Platon à la lumière de la sagesse des Mystères
- Les mystères et leur sagesse
- POINTS DE VUE – [On procède strictement selon l'esprit scientifique quand on étudie l'évolution spirituelle de l'homme avec la même disponibilité intérieure que le scientifique applique à l'observation du monde sensible]
- L'individualité humaine libre est-elle possible ou est-elle déterminée par l'espèce, l'ethnie, le peuple, le sexe, le collectif ?
- Une fête de Noël qui n'a plus de sens par méconnaissance de l’Être du Christ...
- Noël peut aussi rappeler la naissance du christianisme lui-même dans l'évolution terrestre
- Ce qui dans l'être humain est éternel dépasse les nations. Quelle est une des causes profondes (ésotérique) de la haine à l’égard d’une autre nation?
- Comment faire des gens de dociles instruments, en introduisant des symboles dans le subconscient ?
- L’établissement de rapports mutuels entre les vivants et les morts
- La mission de la vie terrestre comme point de passage vers l’au-delà
- Les représentants obéissants des sociétés secrètes prétendent que le peuple n'a pas la maturité suffisante pour accéder aux savoirs supra-sensoriels
- Ne peut comprendre l'école Waldorf que celui qui a adopté dans son cœur la science de l'esprit d'orientation anthroposophique
- Le courage de défendre le vrai christianisme et non celui de façade
- La perte de toute vénération face aux énigmes de la vie. Pour quelle raison ?
- Celui qui ne se pose pas la question du sens de la vie refuse l'esprit
- En règle générale, pour parler de l’immortalité, on fait appel au plus subtil des égoïsmes en l'être humain, celui de désirer la vie après la mort
- Idéalisme contre antisémitisme
- L’antisémitisme, une insulte à toutes les conquêtes culturelles de l'époque moderne (Ahasver)
- Un antisémitisme honteux
- Actions de Lucifer et d’Ahriman dans l’être humain. Un concept qui masque l’action d’Ahriman: le «hasard»
- Que se passe-t-il en chaque individu humain lorsqu'il passe par un processus d'initiation et que se passe-t-il pour la terre lors du Mystère du Golgotha ?
- Que requiert la compréhension du Mystère du Golgotha, à l’époque ACTUELLE ?
- L'humanité occidentale actuelle, à la traîne de l'Amérique, sombrera dans la barbarie si elle ne comprend plus le mystère du Golgotha
- On ne peut pas imaginer plus grande tyrannie que celle qui veut refuser l'étude d'un domaine qu'elle n'a elle-même jamais étudié et se refuse à le faire
- Au fond la simple croyance à la réincarnation et au karma ne conduit pas à grand-chose
- Comment l'âme peut-elle surmonter sa détresse présente ?
- Le caractère entièrement public de l’anthroposophie et la nécessaire différenciation entre dilettantes et experts
- Se présenter dans le monde sous le signe de la pleine vérité
- Les deux questions fondamentales à la base de la Philosophie de la Liberté
- Poser clairement le problème de la Liberté : réalité ou illusion ?
- Le penser repose... sur lui-même !
- La théorie de la relativité conduit à faire les premiers pas dans la science de l'esprit... si elle est pensée de manière conséquente
- Un point de vue sur l'évolution spirituelle de l'humanité au cours de la succession des civilisations
- Pourquoi il y a-t-il alternance entre incarnations féminines et incarnations masculines ?
- Spiritualités «d’en bas» versus «d’en haut»: catacombes versus Rome impériale – anthroposophie versus cultures scientifiques et spirituelles extérieures
- « La pensée du cœur » - Clarifications fondamentales
- Le matérialisme a son bien-fondé
- L’humanité est aujourd’hui seulement assez mûre pour comprendre le contenu spirituel de la loi de Karma et de réincarnation
- Le but et la nécessité de la vie alternée entre veille et sommeil, sans laquelle la vie sur la terre ne serait pas possible. Le lien avec le dépérissement du corps.
- Le mensonge, considéré spirituellement est un meurtre. Il est aussi un suicide.
- La «technique» du Karma
- La loi du karma: une loi universelle
- Pourquoi fixer la fête de Noël en hiver… et pas en été ? L’initiation consciente et l’initiation naturelle (notamment pendant les treize nuits de l’hiver)
- La fête de Noël et les trois principes : Le Père, le Fils et le Saint-Esprit
- Trouver l'harmonie entre l'amour entre les humains en général, d'une part, et l'amour de son peuple, d'autre part
- La part de responsabilité anglo-saxone dans la catastrophe de la guerre
- Quelques particularités fondamentales de l’évolution humaine au cours des périodes de civilisation : leur lien avec la maîtrise du corps physique et avec la conscience clairvoyante
- Celui qui perçoit le monde spirituel peut-il avoir une connaissance immédiate de tout (Omniscience) ?
- Pourquoi les communautés humaines ont-elles accordé de l'importance aux fêtes des morts de toute nature ?
- Pourquoi les livres anthroposophiques sont-ils écrits de façon si incompréhensible ?
- Mourir avant ou après l’âge de 35 ans. Quelques particularités des humains morts pendant leur jeunesse
- Le moment de la mort a une importance extraordinaire
- La vie du sommeil serait beaucoup plus active que la vie… de veille ! De quoi s'agit-il?
- Entre la mort et une nouvelle naissance il nous faut acquérir la faculté d’être un être humain dans la vie physique
- Les dangers de l’initiation occulte jésuite et son opposition la plus radicale avec le chemin de connaissance Rose-Croix
- Extraire l'enfant le plus vite possible de l'enfance : un faux principe d’éducation
- Quelques exemples d’impulsions lucifériennes et ahrimaniennes imprégnant la vie sociale
- Confrontations et discordes, comme conséquences de pensées abstraites de la réalité. Un exemple parlant.
- C’est pour acquérir des pensées que nous devons entrer dans la vie terrestre
- Un mensonge, même soutenu dans une bonne intention, agit comme un mensonge
- Si l’on avait une éducation du cœur et pas seulement de la tête, ce serait une source de jouvence
- Jamais il n’y eut, au cours du développement de l’humanité, des concepts et des représentations plus spirituels que ceux que notre science naturelle amène à la surface
- La grande maladie de notre temps, c’est la déclamation d’idées abstraites dénuées de valeur pour la vie réelle
- Charlatanerie et manipulations au sein d'un mouvement dit «spirituel»
- La mort des enfants, des jeunes et des adultes
- Réveil et endormissement sont les deux moments les plus importants pour la relation avec nos défunts
- Du matin au soir nous sommes à moitié endormis. La part endormie partage les mêmes réalités que nos défunts.
- L’être humain se développe au-dessus de la vie de l’État
- L’extorsion de l’initiation par les Césars romains et ses conséquences, à l’antipode du monde grec
- Une intention fondamentale dans toute la littérature anthroposophique: Éveiller l’autonomie des lecteurs
- Une histoire amusante qui montre le côté risible du matérialiste arrogant
- Développer une sensibilité pour la boule de neige qui provoquera une avalanche, alors que la volonté existe de tuer l’anthroposophie
- On cherche à détruire la science de l’esprit. Quelques exemples de cas concrets.
- Que signifie «se libérer de soi-même» pour développer des facultés de connaissance occultes? Quel chemin emprunter pour y parvenir?
- L’étude des réalités des mondes supérieurs, une auto-éducation qui transforme peu à peu l’âme
- Max Heindel, plagiaire notoire de Rudolf Steiner
- Quelle est l’importance du penser, du sentir et du vouloir après avoir franchi la porte de la mort ?
- Après la mort, tout ce dont l’être humain n’a pas le moindre soupçon pendant sa vie se dresse puissamment devant lui
- La relation avec les autres êtres humains après la mort, lors de la traversée du kamaloca. Désirs et convoitises camouflés ont une action d’autant plus intense après la mort
- Ce n’est pas le contenu des mots qui compte mais l’essence de la chose
- Deux expériences essentielles rencontrées très tôt au cours de la vie entre la mort et une nouvelle naissance (ainsi que par l’étudiant en occultisme)
- Penser – Sentir – Vouloir : une courte caractérisation
- Organiser le travail scolaire sur base d’une connaissance intime de l’être humain: exemples
- Ce que nous apprend la science : nous avons évolué en nous débarrassant des formes animales
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Rudolf Steiner est né le 27 février 1861 à Kraljevec, un petit village près de la frontière austro-hongroise, où son père était employé aux chemins de fer comme chef de gare. Ainsi son enfance avait pour cadre le monde de la technique, mais aussi la nature.
Il étudia ensuite les sciences à Vienne (mathématiques, physique, chimie) dans l’intention de devenir enseignant. Il finança ses études en donnant des leçons particulières. Par la suite, il devint précepteur. Il lisait les philosophes de son temps, fréquentait beaucoup de milieux très différents: les cafés de Vienne, hauts lieux des débats littéraires, sociaux ou politiques très animés où se retrouvait la jeunesse intellectuelle, les salons littéraires où se croisaient artistes, théologiens.
En 1892, Rudolf Steiner fut chargé d’élaborer des commentaires sur les œuvres scientifiques de Goethe à Weimar. Il développa les méthodes de recherche de Goethe, qui avait conduit celui-ci à la découverte de la plante primordiale (Urpflanze) et à la théorie de la métamorphose. Dans ses écrits et ses conférences, Rudolf Steiner présenta les résultats de ses recherches. Il était apprécié dans les milieux professionnels pour ses recherches sur Goethe, mais également comme philosophe, auteur prolifique et critique littéraire avisé. Avant de quitter Weimar, il présenta une thèse de doctorat en philosophie. En 1899, il s’établit à Berlin pour y exercer une activité d’éditorialiste, puis de conférencier à l’université populaire. Rudolf Steiner sera de plus en plus demandé pour des conférences au sein de la Société Théosophique dont il était membre. Au tournant du XXe siècle, dans le cadre de son activité dans ce mouvement, les thèmes que Rudolf Steiner traitera subissent un changement; le développement psychique et spirituel de l’être humain et du monde passe au premier plan, Steiner pose ainsi les bases de l’anthroposophie. Peu avant la Première Guerre mondiale, Steiner et ses partisans se distancieront des cercles théosophiques, recherchant leur propre manière – occidentale et moderne – de cheminer vers le spirituel. Après la guerre, Steiner et ses collaborateurs mettront en pratique les nouvelles connaissances acquises. Les questions cognitives accompagnent Rudolf Steiner tout au long de sa vie. Ainsi son «Autobiographie» se lit comme le rapport d’un cheminement intérieur. En effet, dès son enfance, Rudolf Steiner fit l’expérience de la réalité d’un monde suprasensible, au-delà de la réalité physique. Ces expériences n’étant pas bien acceptées par son entourage, il les garda longtemps pour lui, tout en s’appliquant à appréhender de manière objective et scientifique ce monde bien réel pour lui mais invisible pour autrui.
C’est à l’âge de 33 ans qu’il avait écrit son œuvre philosophique capitale «La Philosophie de la Liberté», paru en 1894, dans laquelle il fit part du résultat d’«observations de l’âme conduites selon la méthode scientifique». Cet écrit est une référence de base pour l’anthroposophie qu’il fondera en 1902.
Le début de l’activité anthroposophique de Rudolf Steiner remonte à 1902, à Berlin. Dans la première phase, il travaille à une conception philosophique du monde qui tienne compte du rapport de l’humanité à la terre et au cosmos dans leur dimension physique et spirituelle. Son activité de conférencier est extrêmement riche; il donnera au cours de sa vie, dans de nombreuses villes européennes, plus de 6000 conférences sur des sujets très variés. En 1903, il fonde le périodique «Lucifer-Gnosis» et, en 1921, l’hebdomadaire «Das Goetheanum».
Dans une seconde phase, à partir de 1907, il se tournera résolument vers l’art dans le souhait de transmettre les contenus de l’anthroposophie non seulement par ses allocutions, mais également à travers l’art. Il donna par ailleurs des impulsions fondamentales en sculpture, peinture, architecture, paysagisme, théâtre, poésie… et initia de nouveaux arts tels que l’eurythmie (art du mouvement) et l’art de la parole (récitation-déclamation). Les représentations des «Drames-Mystères» de Rudolf Steiner (traitant du cheminement initiatique de nos jours) suscitèrent l’idée de construire un théâtre à Munich. Ce projet sera refusé. Une autre possibilité se présentera ensuite à Dornach en Suisse, et Rudolf Steiner choisira le nom de Goetheanum pour cet édifice (pierre de fondation en 1913, inauguration en 1920). Ce centre allait regrouper les activités artistiques et culturelles, l’enseignement et la recherche sur les bases de l’anthroposophie.
Dans une troisième phase, à partir de 1919, se développent les applications pratiques dans différents domaines. Les plus connues sont: la pédagogie pour la première école Waldorf Astoria à Stuttgart (D), la pédagogie curative pour le Sonnenhof à Arlesheim (CH), l’agriculture biodynamique, la médecine d’orientation anthroposophique pour la clinique Ita Wegman à Arlesheim (CH) et la production de médicaments par l’entreprise Weleda à Arlesheim (CH). À cela s’ajoute la création d’instituts scientifiques, développant notamment la cristallisation sensible pour saisir la qualité d’un produit agricole, par exemple, en utilisant une méthode intégrale par opposition aux méthodes analytiques; une société anonyme «Der Kommende Tag AG» regroupant une quinzaine d’entreprises différentes, dont Weleda, en Allemagne et Suisse.
Suivent la fondation de nombreuses sociétés anthroposophiques nationales ainsi que la création d’une école ésotérique – l'Université libre de Science de l’esprit, comme cœur de la Société Anthroposophique Générale, avec des sections orientées vers les différents domaines d’activité.
La vie dynamique et créative de Rudolf Steiner le mettra en contact avec un grand nombre de personnalités: philosophes, scientifiques, artistes, politiques – Else Laske Schüler, Rainer Maria Rilke, Andreij Belyi, Rosa Mayreder, Ernst Haeckel, Hermann Grimm, Eduard von Hartmann, Friedrich Eckstein, Gabriele Reuter, Stefan Zweig, Käthe Kollwitz, Christian Morgenstern, Hugo Bergmann, comte Otto Lerchenfeld, Max von Baden pour ne citer qu’elles.
Rudolf Steiner décéda le 30 mars 1925 à Dornach.