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Citation
  • "Si l'on affirmait ne rien vouloir croire du monde spirituel avant de l'avoir vu soi-même, ne rien croire de ce que raconte la science de l'esprit, il faudrait répondre: et qu'en est-il de votre propre naissance ? Vous n'avez aucune expérience de votre propre naissance et pourtant il semble bien que vous y croyez !"
    Munich, 29 novembre 1915 - GA174a

    Rudolf Steiner
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AUX SOURCES DE LA BIODYNAMIE
Étude du Cours aux Agriculteurs de Rudolf Steiner
Partie 2

 

Publié dans le numéro 110 de la revue Biodynamis, avec l'aimable autorisation de l'auteur et de la revue.

 

Après l’étude du concept d’individualité agricole (voir Biodynamis n°109, également ici sur Internet), Alain Morau nous propose de revenir sur la notion même de concept selon Rudolf Steiner. Comment accéder à la connaissance d’une idée ? Nous verrons comment Steiner s’est appuyé sur la méthode scientifique de Goethe pour proposer un chemin de compréhension des lois générales du vivant.

Dans l’article précédent fut suivi le fil de la pensée de Rudolf Steiner dans la deuxième conférence du Cours aux Agriculteurs. Il présente d’abord le concept d’Individualité agricole puis le chemin qui mène à celle-ci. Ainsi dévoile-t-il le fil rouge (la polarité du Cosmique et du Terrestre) qui relie les règnes de la nature (les plantes, les animaux et les quatre éléments). L’agriculteur est appelé à reconnaître ce fil dans toutes les formes perçues par les sens dans la nature. Il peut alors organiser la vie commune dans sa ferme en suivant les justes correspondances entre les parties. Il donne forme ainsi à cette Individualité agricole.

Cette approche soulève cependant de multiples questions. Quelle est la nature ontologique de ce fil rouge et de cette Individualité agricole ?  C’est-à-dire : s’agit-il d’images subjectives issues de Steiner, ou de réalités objectives indépendantes de lui ? Quelle est cette connaissance dont il est question ? Comment comprendre le chemin qui y mène ? Quelle est la relation entre le paysan et cette Individualité agricole ?

Ces interrogations découlent d’une question fondamentale laissée en suspens dans l’article précédent : qu’est-ce qu’un concept, une idée, selon Rudolf Steiner ? Il devient donc nécessaire d’aborder les rivages de sa théorie de la connaissance. En effet, comme pour tout auteur, la pensée de Steiner ne peut être saisie que dans sa totalité. Un jugement (positif ou négatif) porté sans cette base reste en effet affaire d’opinion subjective, sauf s’il se base sur l’expérience empirique d’un praticien.

Michel Onfray, essayiste et figure du paysage médiatique français, a ainsi récemment publié un livre où il est question de l’agriculture biodynamique[1]. Sa thèse est la suivante : « En matière d’agriculture, Steiner récuse les abords théoriques, conceptuels, statistiques, universitaires et invite à l’observation sur le terrain concret des champs, des forêts, des bêtes d’élevage dans leurs pâtures. Pas besoin de demander aux livres la vérité sur le monde de la nature, sur l’univers géologique, végétal, animal, il faut interroger le réel directement et dire pourquoi et comment la betterave, par exemple, entretient une relation intime avec l’environnement cosmique de la terre. La raison raisonnable et raisonnante cesse donc d’être l’instrument avec lequel on pense le monde. Steiner lui préfère l’intuition – ce qui lui permet de fonctionner dans le registre performatif sans jamais ressentir le besoin de démontrer, de prouver, de recourir à une méthode expérimentale qui lui permettrait, en renouvelant une expérience à même de confirmer des hypothèses, de parvenir à des certitudes universelles. […] Steiner procède de façon performative et assène sans démontrer. »

Cette thèse est tout à fait recevable, mais encore faut-il la justifier. Comment est-elle compatible en effet avec l’appel de Steiner à ne pas appréhender ses idées comme « une sorte de théorie, ou une sorte […] de croyance dans les mots, pas même dans les idées[2]» ? Appel qui fait écho aux multiples références à la rationalité dans son Cours[3] et, par ailleurs, à ses ouvrages exposant les fondements de la théorie de connaissance sur laquelle il s’appuie. Des concepts comme « intuition » et sa méthode scientifique y sont précisément décrits. La tâche d’Onfray devrait donc consister à montrer où y réside l’erreur – sinon l’imposture ! – de Steiner. De façon étonnante, il n’y fait cependant pas référence, ce qui est problématique : comment juger en effet des résultats de la pensée d’un homme si on n’en discute ni les fondements ni la genèse ? En tronquant ainsi la pensée de Steiner, Onfray ne cherche pas à en juger la justesse propre, mais seulement certains passages choisis. Son propos devient dès lors simple monologue. Il est possible qu’il n’ait pas conscience à quel point lui-même « assène sans démontrer ». Peut-être que ses recherches sur le sujet furent superficielles et que l’existence des ouvrages épistémologiques de Steiner lui soit restée inconnue.

C’est regrettable car, lorsqu’il ne suit pas les chemins rabattus de la dérision facile vis-à-vis de Steiner, Onfray ouvre des voies intéressantes de discussion. « Ne pensant pas de façon rationnelle mais instinctive, Steiner recourt à des comparaisons qui, selon lui, sont raison. Bachelard aurait stigmatisé la quantité d’obstacles épistémologiques activés par l’occultiste dans sa démarche intellectuelle. […] Steiner le performatif est dans une logique du comme. » Ici est appréhendée une question fondamentale : le recours par Steiner à des comparaisons comme méthodologie.

Essayons donc d’apporter quelques éclairages sur les fondements de la pensée de Steiner, sans avoir aucunement l’intention d’épuiser le sujet. Rudolf Steiner a écrit de nombreux ouvrages présentant sa théorie de la connaissance. Pour cadrer notre propos, nous prendrons pour seul appui Une théorie de la connaissance chez Goethe[4]. Il s’agit du tout premier livre de Steiner, écrit en 1886 à l’âge de vingt-cinq ans, alors qu’il est chargé de la première édition des écrits scientifiques de Goethe. Il le réédite seulement en 1924, au soir de sa vie et quelques mois avant la tenue du Cours aux agriculteurs[5].

À cette occasion, il écrit dans une nouvelle préface : « Lorsque je considère à nouveau [cette théorie de la connaissance], elle m’apparaît aussi comme la fondation et la justification épistémologiques de tout ce que j’ai dit et publié plus tard. Elle parle d’une nature de la connaissance qui libère le chemin menant du monde des sens vers le monde spirituel[6]

L’intention est donc de présenter cette théorie pour étudier ultérieurement sa signification pour le Cours aux Agriculteurs. On excusera les raccourcis faits, le but étant avant tout d’inviter le lecteur à découvrir (ou à redécouvrir) l’œuvre originale.

 

Distinguer l’expérience de l’idée

« La théorie en elle-même et pour elle-même n’a d’autre utilité que de nous faire croire au lien entre les phénomènes.[7] » Selon Steiner, cette citation de Goethe saisit fondamentalement la tâche de la connaissance scientifique. La science doit établir un lien entre les observations factuelles, non en dresser le catalogue. Newton mit ainsi en relation la chute d’une pomme et le mouvement des planètes, Pasteur la présence de microorganismes et l’apparition de maladies. Il faut ainsi distinguer d’un côté les faits observés (monde de l’expérience), de l’autre les relations entre eux (monde des idées).

Rudolf Steiner s’applique tout d’abord à délimiter précisément ces deux mondes. Dans celui de l’expérience, nulle trace de relation ne doit subsister. Steiner définit une expérience pure : « Elle n’est que simple juxtaposition dans l’espace et succession dans le temps ; un agrégat de faits singuliers sans aucune relation entre eux.[8] » Un exemple simple : voir un arbre. L’expérience pure consiste à percevoir seulement des taches brunes, vertes et bleues. Associer ces taches de couleur et reconnaître un arbre sur fond de ciel sans nuage est une activité de ma pensée. « Voir un arbre » n’est donc pas une expérience pure. Celle-ci nécessiterait d’éliminer tous ces liens tissés par la pensée. « L’expérience pure est donc la forme sous laquelle la réalité nous apparaît si nous la rencontrons en nous dépouillant complètement de nous-mêmes.[9] »

1024px Necker cube
Figure 1

Par ailleurs, l’opération de reconnaître un arbre est le fruit de ma propre activité. L’idée de l’arbre dans ma conscience est ma production. L’idée d’un cube tout autant : considérons la figure 1. Nous y observons divers traits. Nous pouvons établir un certain ensemble de relations (une cohérence) entre ces traits de deux façons différentes pour voir deux cubes différents. Qu’est-ce donc qu’un cube ? Une pensée. Une pensée qui saisit une certaine cohérence entre les traits. Notre pensée produit cette pensée, tandis que notre œil perçoit seulement les traits. Nous pouvons même produire ici deux pensées (deux cubes) différentes sur la même base de traits. Nous en faisons directement et complètement l’expérience. Il s’agit donc de différencier strictement le double sens du verbe voir en français (« je vois ce que vous voulez dire » et « je vois une couleur »).

En revanche, des taches de couleur entrent dans ma conscience sans effort de ma part. Je suis complètement passif et ne les produis pas. Il en est de même pour les autres expériences sensorielles. Des expériences intérieures comme les émotions se manifestent tout autant dans ma conscience sans être issues de mon activité. Je ne produis pas plus mes émotions ou mes impulsions de volonté que la couleur perçue par mon œil.

Dans le monde des expériences – qu’elles soient intérieures ou extérieures –, les pensées sont donc tout à fait particulières. Ce sont les seules que je produis moi-même. En conséquence, leur nature propre se manifeste en moi complètement. Comment pourrais-je les produire s’il en était autrement ? Les autres expériences ne se manifestent pas en moi de manière aussi totale.

 

Application de la méthode de Goethe au phénomène de la pensée

Rudolf Steiner pose alors une question fondamentale : ce monde de l’expérience pure, cet agrégat d’expériences sans lien entre elles, est-il une qualité intrinsèque de la réalité ou bien est-il dû à notre organisation humaine ? En d’autres termes : quelle est la place du lien (l’idée) produit par notre pensée dans le monde ? En est-il une réalité intrinsèque ou non ?

Pour y répondre, Rudolf Steiner fait appel à l’expérience propre du lecteur ; il précise sa méthode en comparant deux situations : « C’est une chose, lorsque A dit à B : “Observe cet homme dans le cercle de sa famille et tu porteras sur lui un tout autre jugement que quand tu apprends à le connaître seulement dans l’exercice de ses fonctions.” C’est une autre chose, lorsqu’il lui dit : “Cet homme est un père de famille exemplaire.” Dans le premier cas l’attention de B est dirigée dans une certaine direction ; on l’invite à porter un jugement sur une personnalité dans certaines circonstances. Dans le second cas, on attribue simplement une certaine qualité à cette personnalité, on l’affirme donc.[10] » Respectant la tâche de la science au sens de Goethe (faire des liens entre des observations), Steiner veut suivre ainsi la première méthode.

Cependant l’auteur ne saurait ici se substituer au chemin de pensée développé par Steiner. Les fruits de certains arbres ne peuvent qu’être goûtés sur pied. Nous présenterons donc les résultats finaux suivant la deuxième méthode en tant qu’affirmations. Au lecteur de se référer à la source originale pour leur redonner vie !

Au terme de ce cheminement ici éludé, Steiner aboutit au concept de la pensée[11] comme perception du monde des idées : « Pour le spirituel, ce sens est complètement à mettre sur le même niveau que, pour le monde physique, l’œil et l’oreille.[12] » Cette perception présente un double aspect chez l’être humain : elle est subjective comme résultat de notre activité, elle est en revanche objective comme « la perception immédiate d’une loi[13] complète en elle-même, d’un contenu idéel qui se définit par lui-même.[14] » Le caractère subjectif est cependant secondaire. « Notre monde de pensées est donc une entité complètement édifiée sur elle-même, une totalité fermée sur elle-même, accomplie et aboutie en elle-même.[15] »

Ce résultat heurte cependant l’opinion générale qui considère une pensée comme subjective. On pense généralement qu’« il y a autant de mondes de pensées que d’êtres humains[16] ». Il s’agit cependant d’un « vieux préjugé issu de la tradition ». Steiner invite à en considérer l’alternative : « Il n’existe qu’un seul contenu idéel et notre pensée individuelle n’est pas autre chose que les efforts de notre Je, de notre personnalité individuelle, pour pénétrer le centre des pensées du monde.[17] » L’être humain doit donc former son propre organe de perception des pensées. La nature se charge de la formation des autres organes des sens (intérieurs et extérieurs), déjà aboutis à sa naissance physique. C’est la seule différence. En découle le chemin tracé par Goethe : « Goethe suit partout le chemin de l’expérience au sens le plus strict. Il prend d’abord les objets comme ils sont, et cherche à percer leur nature en écartant complètement toute opinion subjective ; puis il établit les conditions sous lesquelles les objets peuvent entrer en interaction et il attend ce qui en résulte.[18] »

 

Sciences de la vie

Comment appliquer cette méthode ? Cela dépend du domaine d’observation. Trois domaines sont à distinguer : les sciences naturelles, divisées en sciences inorganiques et sciences de la vie, et les sciences humaines. Chaque domaine a ses propres formes de lois, en conséquence les sciences correspondantes doivent prendre des formes différentes. Nous portons ici notre attention sur les sciences de la vie.

Considérant la science de son époque, Steiner constate qu’elles sont dérivées des sciences de l’inorganique. Cette situation (qui a encore cours aujourd’hui, cent trente-cinq ans plus tard) n’est pas justifiée car les mondes inorganique et organique se différencient fondamentalement. « Dans la nature inorganique nous observons un fait et nous cherchons comme explication un deuxième fait, puis un troisième et ainsi de suite ; le résultat est que le premier apparaît comme la conséquence nécessaire du dernier. Il n’en est pas ainsi dans le monde organique. Ici nous avons besoin d’un facteur supplémentaire au-delà des observations factuelles. Nous devons ajouter quelque chose qui sous-tend les influences des conditions extérieures, quelque chose qui ne se laisse pas déterminer passivement par celles-ci, mais se détermine activement à partir d’elle-même en fonction de ces influences.[19] »

Steiner considère aussi d’autres approches d’explications du vivant déjà révolues à son époque : l’existence d’une finalité définie par un créateur extérieur et déterminant chaque organisme (téléologie), ou l’existence d’une force vitale (vitalisme). La démarche goethéenne exclut ces deux approches parce qu’elles ne reposent pas sur des observations factuelles : une finalité de la création est une opinion subjective dont le chercheur goethéen doit se dépouiller, tandis qu’une « force vitale » contrevient aux lois naturelles factuelles.

Si ces approches ne sont pas valables, comment déterminer cet « autre facteur » ? Rudolf Steiner l’exprime lapidairement : « Ce ne peut être rien d’autre que ce qui, dans une forme particulière, apparaît comme forme générale.[20] » Il s’agit donc de dépouiller une forme observée de tout ce qu’elle a de particulier. Or, on observe que toute forme vivante est un organisme. Le facteur recherché est donc « une image générale de l’organisme qui comprend en elle toutes les formes particulières.[21] » C’est ce que Goethe appelle le Type. Cette image est à comprendre dans le sens de Steiner : comme réalité objective.

La démarche surprend, pourtant elle ne diffère pas de celle suivie en sciences physiques. Toute chute d’objet est la manifestation d’une loi générale. De même, tout organisme vivant est la manifestation d’une autre loi générale (le Type). Galilée a étudié la première, Goethe la seconde. C’est dans ce sens que Steiner considère Goethe comme le Galilée des sciences du vivant.

En revanche, les formes de ces lois diffèrent. En sciences physiques la pensée est la suivante : on établit qu’un phénomène se produit dans des conditions données ; si ces conditions sont réunies, alors le phénomène doit impérativement apparaître. La forme des lois est donc basée sur la preuve, d’où la part des mathématiques dans ce domaine. Dans le monde du vivant, la démarche est tout autre : on doit comparer les formes particulières entre elles pour saisir la forme générale (le Type) ; on doit ensuite pouvoir décliner chaque forme particulière de la forme générale.

Le rapport entre la loi générale et le phénomène particulier diffère aussi complètement : « La loi physique régit le phénomène comme étant au-dessus de lui ; le Type pénètre dans l’être vivant individuel, il s’identifie à lui.[22] »

La science organique consiste donc à produire le Type en faisant appel à une forme de pensée plus exigeante que la pensée courante : l’intuition. On se heurte ici à une nouvelle difficulté issue de l’opinion générale qui considère l’intuition comme subjective et inappropriée pour la recherche scientifique. Mais, à nouveau, ces jugements sont injustifiés. L’intuition a déjà montré toute sa force dans le domaine de la science, tant elle a été à l’origine de découvertes majeures. L’expérience de chacun montre également quelle certitude intérieure peut découler d’une intuition. Goethe a appelé cette force issue de l’intuition comme « la force de jugement qui observe » (anschauende Urteilskraft). Comme un raisonnement mathématique, une pensée intuitive se laisse corriger et approfondir. Elle nécessite tout autant une rationalité sans faille.

De l’existence du Type découle la compréhension du monde vivant : « Tout organisme individuel est la manifestation du Type sous une forme particulière. C’est une individualité qui se régit et se détermine elle-même à partir d’un centre. C’est une totalité qui est fermée sur elle-même […].[23] » L’organisme particulier est donc la forme la plus individuelle, le Type la forme la plus générale. Entre ces deux extrêmes existe toute une hiérarchie de formes, d’entités. Ce sont les groupes, familles ou clades que la botanique a empiriquement déterminés. La classification du monde vivant selon Linné repose en effet sur la recherche du caractère général des formes particulières. Ces formes plus ou moins générales dérivent aussi du Type et, en conséquence, sont appelées sous-types par Steiner.

Ici s’achève notre esquisse de la science du vivant de Steiner. Comment éclaire-t-elle la deuxième conférence du Cours aux agriculteurs ? Ce sera l’objet du prochain article.

 

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[1] Michel Onfray, Cosmos Une ontologie matérialiste, Trilogie Brève encyclopédie du monde 1, Paris, éditions Flammarion, 2015.

[2] Rudolf Steiner, « Compte-rendu du 20 juin », Le Cours aux Agriculteurs, éditions Novalis, 2013, p. 29.

[3] Ibid., p. 20, p. 73, p. 158, p. 244.

[4] Rudolf Steiner, Une théorie de la connaissance chez Goethe, Genève, éditions Anthroposophiques Romandes, 2000.

[5] On pourrait pu aussi s’appuyer sur un livre plus tardif, publié en 1897, réédité de nombreuses fois au cours de la vie de Steiner : Rudolf Steiner, Goethe et sa conception du monde, Genève, éditions Anthroposophiques Romandes, 1985

[6] Rudolf Steiner, Une théorie de la connaissance chez Goethe, Genève, éditions Anthroposophiques Romandes, 2000, p. 12.

[7] Ibid., p. 27.

[8] Ibid., pp. 32-33.

[9] Ibid., p. 30.

[10] Ibid., pp. 43-44.

[11] En français, le mot « pensée » désigne tant le contenu que l’activité de penser. En allemand il y a deux mots : die Gedanke (le contenu) et das Denken (l’activité). Pour différencier les deux concepts, on peut employer le substantif « le penser » pour désigner l’activité de penser (le choix de traduction d’EAR). Dans le présent article, la pensée désigne l’activité et une pensée le contenu. Le pluriel désigne l’ensemble du contenu.

[12] Ibid., p. 151.

[13] Le mot original est die Gesetzmäßigkeit, « ce qui suit une loi, ce qui n’est pas dû au hasard ».

[14] Ibid., p. 52.

[15] Ibid., p. 55.

[16] Ibid., p. 57.

[17] Ibid., p. 57.

[18] Ibid., p. 61.

[19] Ibid., pp. 111-112.

[20] Ibid., p. 112.

[21] Ibid., p. 112.

[22] Ibid., p. 116.

[23] Ibid., p. 124.

 

 

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