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Site dédié à la Science de l'Esprit de Rudolf Steiner Anthroposophie

Questionnements, essais et contenus portant sur divers aspects liés à la science de l'esprit (science initiatique moderne) de Rudolf Steiner.
Beaucoup d'articles sur ce site requièrent un travail d'étude sérieux, portant sur des connaissances épistémologiques et ésotériques, pour être compréhensibles.

 

 « Le problème le plus important de toute la pensée humaine : Saisir l'être humain en tant qu'individualité libre, fondée en elle-même »
Vérité et Science, Rudolf Steiner

   

Citation - Entre mort et naissance
  • « (...) le mort ne peut faire l'expérience de son entourage spirituel que dans la mesure où il a déjà acquis sur le monde spirituel les pensées qu'un homme peut former sur la terre. Voyez-vous, bien des gens disent de nos jours : qu'avons-nous besoin de nous soucier de la vie après la mort ? Nous pouvons bien attendre d'être morts, et nous verrons bien ce qui se passe. - C'est là une idée tout à fait fausse. On ne voit rien du tout après la mort si l'on ne s'est formé pendant la vie aucune idée du monde spirituel, si on a vécu en matérialiste. »

    Christiana (Oslo), 17 mai 1923 – GA226

    Rudolf Steiner
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Vérité et mensonge
Extrait du cycle de conférences « Théosophie du Rose-Croix »
Munich, le 29 mai 1907 - 6ème conférence (extrait)
Rudolf Steiner – GA099
Éditions anthroposophiques romandes (1985 - 7e édition)
Traduction : René Vittoz
L'intégralité du cycle de conférence peut aussi être écoutée sous forme de podcast ici : Podcast GA099 - Théosophie du Rose-Croix

(...) Afin de mieux faire comprendre la loi du Karma[1], pour autant qu'elle se manifeste dans la vie humaine, j'aimerais parler d'un phénomène qui se produit immédiatement après la mort. Pensez à ce tableau commémoratif, à cet ensemble de souvenirs terrestres qui apparaissent lorsque l’être humain se libère de son corps physique et que, pendant ce laps de temps restreint, il ne vit que dans l'enveloppe des corps éthérique et astral, avant de poursuivre sa voie à travers le monde élémentaire. J'aimerais décrire ce sentiment très particulier que l'âme éprouve au moment où ce tableau se manifeste; c'est un sentiment d'épanouissement; d'une poussée hors de soi, qui s'accentue progressivement, alors même que l'âme est encore revêtue de son corps éthérique, l’être humain se trouve en face de ce tableau, dans une situation singulière. Tout d'abord, ce sont des images de la vie passée qu'il contemple comme dans un panorama: Puis, peu après la mort, pendant un laps de temps qui dure des heures ou bien des jours selon l'individualité en question, l’être humain a le sentiment suivant: je suis moi-même la totalité des images que je contemple. Il sent grandir son corps éthérique comme s'il embrassait toute l'orbite terrestre, comme s'il s'élargissait jusqu'à toucher le soleil.

Puis, lorsque l’être humain quitte son corps éthérique, il éprouve un autre sentiment bien particulier et presque impossible à décrire en langage commun. Bien qu'il se sente comme dilaté jusqu'aux confins de l'espace, il a la sensation de ne pas combler également toutes les demeures spatiales. On ne peut décrire cette expérience qu'approximativement. On a l'impression, par exemple, qu'avec une partie de son être on serait à Munich, avec une autre partie, à Mayence, avec une troisième, à Bâle et, avec la dernière, hors de l'orbite terrestre, par exemple sur la lune.

On se sent pour ainsi dire écartelé dans l'espace, mais sans que les régions intermédiaires soient ressenties comme faisant partie de notre être. Cette sensation est particulière aux expériences sur le plan astral; on se sent comme répandu dans l'espace, distribué aux quatre coins, mais sans remplir les régions qui les séparent.

Et cette sensation, l’être humain l'éprouve pendant toute la durée du Kamaloka[2] qu'il passe à revivre toute sa vie en remontant jusqu'à sa naissance. Il s'agit toujours de revivre des fragments de son existence, situés çà et là; et tous ces fragments s'intègrent pour former l'ensemble des expériences individuelles dans le Kamaloka. Il importe de s'en rendre compte pour essayer de se représenter la façon dont agit la loi du Karma. Au début du Kamaloka on se sent comme incarné dans la personne à laquelle on était lié en dernier lieu, puis, en remontant dans le passé, incarné dans tous les êtres auxquels on a eu affaire pendant sa vie.

Si une fois, à Mayence par exemple, vous avez roué de coups quelque personne, ces coups, ainsi que les douleurs causées, vous les ressentez vous-même à un moment donné après votre mort. Or, si la personne en question habite encore à Mayence, une partie de votre corps astral se voit transportée à Mayence pour y revivre l'aventure. Si, entre-temps, l’être humain que vous avez rossé est décédé, vous allez le retrouver au lieu de son séjour dans le Kamaloka. Mais naturellement nous n'avons pas affaire à cette seule personne, mais à beaucoup d'autres, disséminées aussi bien sur terre que dans le Kamaloka. Vous êtes partout; vous jouissez en quelque sorte d'ubiquité, grâce à ce morcellement de votre être qui caractérise votre existence corporelle sur le plan astral. Cet état vous permet de revivre les rapports que vous avez eus sur terre; vous nouez ainsi des liens durables. Vous êtes dorénavant lié à cet homme que vous avez rossé, par le fait même que vous avez été, pendant un moment, mêlé à sa vie dans l'état du Kamaloka. Plus tard, vous montez au Devachan pour retourner encore une fois au Kamaloka[3]. À ce moment, votre corps astral, en train de se constituer pour une nouvelle naissance, retrouve ce qui le relie karmiquement à cette personne, avec laquelle vous vous étiez identifié, après votre mort précédente. Et, comme ces relations peuvent être nombreuses, vous voyez bien que tout ce qui se rapporte à vous est le résultat de quelque lien karmique.

Vous comprendrez mieux de quoi il s'agit, en vous rappelant cet incident élucidé par l'occultiste dont je vous ai déjà parlé: la condamnation à mort et l'exécution d'un homme par cinq juges de la Sainte Vehme[4]. L’être humain en question avait été dans une vie précédente, une sorte de chef et avait fait exécuter les cinq autres; puis il était mort. Dans le Kamaloka il avait été transporté dans le lieu où se trouvaient les cinq et avait dû s'identifier avec eux pour ressentir, à son tour, tout ce qu'ils avaient éprouvé au moment de l'exécution. C'est là le point de départ des forces d'attraction qui rapprochent les individus à leur retour sur terre, afin que la loi du Karma puisse s'accomplir.

Telle est la technique du Karma. Vous pouvez en déduire qu'il y a des façons d'être, des affinités qui ont leur germe déjà sur le plan astral. Sur le plan physique la substance est continue dans son homogénéité, et ses parties intégrantes se touchent. Sur le plan astral, au contraire, on peut rencontrer des fragments d'une même substance qui, quoique formant un tout, sont néanmoins séparés les uns des autres. C'est comme si, dans votre corps, vous ressentiez la présence de votre tête puis de votre cœur ou de vos pieds et rien au milieu: c'est-à-dire que vous n'éprouveriez aucune matière corporelle qui puisse relier entre eux ces membres ou ces organes. Sur le plan astral un fragment de votre être peut se trouver en Amérique et faire partie de votre corporéité astrale de façon tout à fait délimitée; un autre fragment sur la lune et un troisième sur quelque planète, et il n'y a pas nécessairement entre ces membres de votre être un milieu continu qui soit perceptible astralement.

Si nous envisageons de cette manière la loi du Karma, nous nous rendrons compte que le sort de l’être humain dans une de ses vies est bel et bien la conséquence de ses vies précédentes, mais, comment mettre d'accord la loi du Karma avec l'hérédité physique? On parle, à ce propos, d'insolubles contradictions.

L'on prétend qu'une personne de haute moralité doit être issue d'une famille respectable, qu'elle a hérité ses vertus de ses pères. Si nous examinons les processus physiques du point de vue occulte, nous verrons qu'il n'en est pas ainsi et qu'on ne peut parler d'hérédité que sous un seul rapport. Prenons un exemple. Parmi les membres de la famille Bach nous relevons, dans un laps de 250 ans, les noms de 29 musiciens, dont le grand Bach[5]Pour devenir bon musicien, il ne suffit pas d'avoir des dispositions musicales, il faut encore une oreille répondant à une conformation physique toute particulière. Un profane ne pourrait distinguer ce dont il s'agit, mais cette particularité - une certaine conformation interne de l'organe - est perceptible à l'investigation occulte; quelque infime et insignifiante qu'elle paraisse, elle est indispensable au musicien. Or, cette conformation est héréditaire et s'hérite de père en fils, tout autant, par exemple, que la forme du nez.

Admettons que là-haut, sur le plan astral, une individualité est sur le point de s'incarner et qu'elle est en quête d'un corps physique. Il y a des centaines ou des milliers d'années, elle a acquis dans une incarnation antérieure des dispositions musicales spécifiques. Si elle ne rencontre pas de corps physique présentant la conformation spéciale de l'oreille interne dont elle a besoin, elle ne pourra pas devenir un musicien. Aussi se sent-elle attirée par une famille, qui lui transmet l'oreille musicale, sans laquelle elle ne pourrait jamais réaliser ses dispositions, car le plus grand virtuose se trouve réduit au silence, si on ne lui donne pas d'instrument.

Il en va de même des facultés mathématiques. Beaucoup de gens s'imaginent que, pour devenir bon mathématicien, il faut avoir un cerveau spécialement conformé; or il n'en est rien. La pensée, la logique du mathématicien ne diffèrent guère de celles des autres gens. En revanche, ce qui importe, ce sont les trois canaux semi-circulaires dans l'oreille interne orientés réciproquement suivant les trois directions de l'espace. Les aptitudes mathématiques sont dues à une certaine conformation de ces canaux qui sont de nature physique, donc héréditaires. Aussi voyons-nous huit mathématiciens de valeur s'incarner dans la famille Bernoulli.

De même, l’être humain doué de qualités morales a besoin, lui aussi, de parents qui lui lèguent un corps physique approprié, lui permettant de mettre en œuvre ses vertus innées. Et il trouve justement ces parents-là, parce qu'il est telle individualité, et non pas une autre.

L'individualité choisit elle-même ses parents, bien que sous la direction d'entités supérieures. Bien des gens n'admettent pas cette vérité, croyant, le cas échéant, rabaisser la haute idée qu'ils se font de l'amour maternel. Ils s'alarment à la pensée que l'enfant n'hériterait pas de sa mère telle disposition. Cependant, la véritable connaissance donne à l'amour maternel un sens et une valeur approfondie. Elle nous montre que c'est précisément ce sentiment d'amour prénatal, d'amour précédant la conception, qui conduit l'enfant vers sa mère. Dès avant sa naissance, l'enfant aime sa mère, et l'amour maternel est la réponse de la mère à cet attachement de l'enfant. Ainsi la science de l’esprit nous enseigne qu'il nous faut chercher la source de l'amour maternel au-delà de la naissance et que ce sentiment n'est nullement unilatéral, mais réciproque.

On s'imagine souvent que l’être humain est soumis à la loi inexorable du Karma, sans jamais pouvoir s'en libérer. Prenons un exemple dans la vie quotidienne pour voir ce qu'il en est.

Un commerçant, dans son livre de comptes, inscrit certaines sommes dans les rubriques de doit et avoir; en comparant les deux colonnes il peut tirer le bilan de ses affaires; ce bilan est déterminé par un simple calcul. Mais s'il fait de nouvelles affaires il y reportera de nouvelles sommes, et il serait un insensé s'il se refusait à faire de nouvelles opérations pour la simple raison qu'il aurait, une fois pour toutes, arrêté son bilan. En ce qui concerne le Karma, ce que l’être humain relève à son actif, ce sont ses bonnes et ses sages actions, et tout ce qu'il a fait de vrai et de juste; et son passif est représenté par ce qu'il a fait de méchant et de stupide. Or, à chaque moment de sa vie, il est libre d'inscrire le résultat de nouvelles opérations dans le livre karmique de sa vie. Pour cette raison, il est faux de penser que la vie est déterminée par un destin inexorable; au contraire, la liberté humaine n'est pas abolie par la loi du Karma. Encore faut-il, à ce propos, considérer autant l'avenir que le passé. Nous portons les conséquences de nos actions passées, mais si nous sommes les esclaves du passé, nous sommes les maîtres de l'avenir. Si nous voulons influencer favorablement notre sort à venir, il nous faut inscrire, dans le livre de la vie, le plus grand nombre possible d'actes à notre actif. C'est une idée grandiose et consolante de savoir que, quoi qu'on fasse, on ne fait jamais rien en vain, et que tout portera ses fruits dans l'avenir. Ainsi, la foi du Karma n'a rien d'oppressant; au contraire, elle nous remplit d'espoir, elle est le plus beau don de la science de l’esprit. Elle nous permet d'envisager l'avenir, elle nous confère la tâche d'y travailler, elle nous engage à collaborer nous-mêmes à l'évolution de la terre. Il n'y a rien dans tout cela qui puisse nous attrister ou nous rendre pessimistes. Et nous n'aurons compris la loi du Karma qu'au moment où nous pourrons concrétiser les notions que nous en avons en sentiments d'espoir et de courage.

Souvent on entend dire d'un malheureux qu'il a mérité ses souffrances et qu'il doit s'acquitter envers son Karma. «Si je l'aide, pense-t-on, j'interviendrai dans son Karma». C'est là une absurdité. Certes, sa pauvreté, sa détresse sont dues à sa vie précédente, mais, si je lui viens en aide, mes efforts s'inscriront à son actif; je lui donne, par là, le moyen de progresser. Il est tout aussi absurde de dire à un commerçant qu'on pourrait sauver de la ruine en lui avançant 1000 ou 10 000 francs: non, je ne le ferai pas, car cette somme modifierait et fausserait ton bilan». C'est là au contraire une raison de ne pas refuser son aide à cet homme. Et, si je viens à son aide, je le fais avec la conscience qu'il n'y a rien dans l'enchaînement des causes karmiques qui ne porte ses fruits; cette pensée devrait être un stimulant à aider mon prochain de mon mieux.

D'autres enfin contestent la vérité de la loi karmique du point de vue chrétien. Les théologiens prétendent que le christianisme ne saurait admettre cette loi, car elle serait la négation du principe de la rédemption; et il y a même des théosophes qui signalent des contradictions entre la loi karmique et la doctrine du salut, en alléguant qu'un seul être ne peut pas porter secours à une multitude d'hommes en mourant pour eux: ces théologiens aussi bien que ces théosophes ont tort: ils n'ont pas compris la loi karmique.

Imaginez -que vous avez affaire à un malheureux. Vous-même, vous êtes dans une situation meilleure et vous pouvez l'aider. Par cette aide vous augmentez son «actif» dans sa comptabilité karmique. Une personne mieux placée que vous pourrait venir en aide à deux infortunés et influencer leur Karma. Un homme encore plus puissant en aiderait 10 ou 100, et un être tout-puissant porterait secours à des multitudes; cela ne contredit en rien l'enchaînement du Karma. Nous savons que cette loi karmique agit avec la dernière précision; aussi pouvons-nous compter sur le fait que l'aide apportée à autrui sera, du point de vue karmique, certainement efficace.

On sait, en effet, qu'à l'époque où l'individualité du Christ a pris forme humaine, les êtres humains avaient grand besoin de l'aide qu'elle leur a apportée. La mort sur la croix de notre Sauveur, de cette entité qui est le centre spirituel de notre univers, a été ce secours qui a modifié le Karma de l'humanité. Il n'y a pas de divergence entre l'ésotérisme chrétien bien compris et une science de l’esprit correctement interprétée; au contraire, nous constatons un profond accord entre leurs données, et nous ne sommes nullement forcés de renier le principe de la rédemption. (…)

 

[1] Il faudrait prononcer « kèrma », voir ici :https://www.eurythmiste.com/index.php/christian-lazarides/128-une-petite-parenthese-oubliee

[2] Kamaloca ou « lieu du désir ». C’est ainsi qu’est appelé le monde de l’âme (ou monde astral) tel qu’en fait l’expérience l’être humain après sa mort. Il vit l’expérience de désirs qu’il n’est plus en mesure d’assouvir étant donné qu’il ne dispose plus d’un corps physique permettant de les assouvir. Il se libère ainsi de tous les désirs qui le rattachaient à sa corporéité. Pour se faire des notions de base au sujet du Kamaloca, lire «Théosophie» (GA009) (un ouvrage de base) ou écouter la troisième conférence du podcast « Théosophie du Rose-Croix » : https://www.soi-esprit.info/podcast-intro/liste-categories-podcasts/podcast-ga099-theosophie-du-rose-croix  

[3] C’est-à-dire au moment de se préparer en vue d’une nouvelle incarnation.

[4] Voir la conférence précédente de Rudolf Steiner, publiée ici sur le site de soi-esprit.info: La loi du karma: une loi universelle

[5] Johann Sebastian Bach, 1685-1750

 

[Caractères gras et italique S.L.]

Rudolf Steiner

 

Note de la rédaction
Un extrait isolé issu d'une conférence, d'un article ou d'un livre de Rudolf Steiner ne peut que donner un aperçu très incomplet des apports de la science de l'esprit d'orientation anthroposophique sur une question donnée.

De nombreux liens et points de vue requièrent encore des éclairages, soit par l'étude de toute la conférence, voire par celle de tout un cycle de conférence (ou livre) et souvent même par l'étude de plusieurs ouvrages pour se faire une image suffisamment complète !
En outre, il est important pour des débutants de commencer par le début, notamment par les ouvrages de base, pour éviter les risques de confusion dans les représentations.

Le présent extrait n'est dès lors communiqué qu'à titre indicatif et constitue une invitation à approfondir le sujet.
Le titre de cet extrait a été ajouté par la rédaction du site  www.soi-esprit.info   

 À NOTER: bien des conférences de Rudolf Steiner qui ont été retranscrites par des auditeurs (certes bienveillants), comportent des erreurs de transcription et des approximations, surtout au début de la première décennie du XXème siècle. Dans quasi tous les cas, les conférences n'ont pas été relues par Rudolf Steiner. Il s'agit dès lors de redoubler de prudence et d'efforts pour saisir avec sagacité les concepts mentionnés dans celles-ci. Les écrits de Rudolf Steiner sont dès lors des documents plus fiables que les retranscriptions de ses conférences. Toutefois, dans les écrits, des problèmes de traduction peuvent aussi se poser.
Merci de prendre connaissance
d'une IMPORTANTE mise au point ici.

 

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