Observer et penser les métamorphoses de la conscience, pendant la vie, et au seuil de la mort...
Les documents ci-dessous les plus anciens proviennent du site web www.existentiel.info. Ils seront complétés ultérieurement par de nouvelles séries d'articles.
- Écrit par : Stéphane Lejoly
Lorsqu’une personne dit « moi » ou « je », elle fait souvent référence à cet être qui se présente avec telle ou telle apparence physique, voix, âge, sexe, couleur de cheveux, d’yeux et de peau, etc. qu’elle pense être « elle-même ». Toutes ces caractéristiques qui viennent à son esprit sont liées à son corps physique.
Or après la mort, le noyau spirituel de l’être humain subsiste, mais pas son corps physique qui disparaît ! Le sentiment de soi-même, né de l’identification au corps physique n’a pas lieu d’être, mais n’en subsiste pas moins pendant tout un temps après la mort. De ce fait, l’âme du défunt se sent comme « creusée », vidée. Un sentiment comme de s’être perdue elle-même, la saisit. La mort produit donc en l’être humain l’effet d’un vide immense et celui-ci doit, après celle-ci, se désaccoutumer de maintes habitudes et tendances, liées au fait d’avoir un corps physique.